Plein phare sur Ramine, dans son atelier à Brest.

- Quel est ton parcours Ramine ?

Le premier mot qui me vient lorsque je pense à mon parcours est « chaotique ». En effet ma passion a toujours été la peinture mais mes parents m’ont poussé à me diriger vers d’autres études. Je donne alors raison à mes parents et j’étudie l’ethnologie et l’aquaculture à Paris avant de me lancer dans ma passion première.  Je remercie d’ailleurs mes parents car mon travail n’aurait pas été tel quel sans mes études préalables.

- Aujourd’hui vis-tu de ton art ?

Je vis de mes œuvres notamment grâce aux nombreuses commandes mais aussi à des projets à l’étranger (voyage aux USA en mai prochain à bord de la goélette « la Belle Poule »).

Attirant les touristes et séduisant les locaux, les périodes de ventes les plus importantes sont lors des vacances d’été et pendant la période de Noël.

- Es-tu brestois d’origine ?

Je me suis installé à Brest pour mes études d’ethnologie à l’UBO et j’ai été séduit par l’environnement brestois.

- Quel est le plus gros stéréotype que tu aies entendu ?

La Bigoudène est le plus gros stéréotype négatif pour moi. Même si, selon moi, on ne peut éviter la Bigoudène dans l’art breton, je garde cette coiffe pour le pays bigouden car il existe des coiffes variées et toutes aussi belles.

- Peux-tu nous décrire ta vision de la Bretagne en 3 mots ?

Générosité - Beauté - Fierté

- Comment travailles-tu ?

Je qualifie mes œuvres de « compositions ». Je me nourris de photos, croquis, documentaires, récits…

Ayant vécu une révolution et une guerre, je m’inspire aussi d’images révolutionnaires. Baigné dans la publicité et le dessin animé, je compare mes compositions à des illustrations.

Lorsqu’un thème éclot, je reprends mes informations et travaille avec. Je peux cependant laisser un thème mûrir jusqu’à ce que ma « composition » soit complète.

Le style singulier qui me qualifie vient de la richesse de mon vécu.

Voici l'atelier de Ramine, situé au 64 rue d'Aiguillon à Brest. N'hésitez pas à le visiter, l'entrée est libre ! Vous pouvez également le contacter par mail ou sur son site internet.